Deux forêts de palmiers au temps de l’aurore sont tes yeux
Ou deux balcons la lune s’éloigne d’eux
[OVERLINE]Ou deux balcons que la lune s’éloigne d’eux[/OVERLINE]
Lorsqu’ils sourient, tes yeux, produisent ses feuilles les vignes
Et les lumières dansent, come dans une rivière dansent les lunes
[OVERLINE]Et les lumières dansent, comme dans une rivière dansent les lunes[/OVERLINE]
Au temps de l’aurore faiblement tremblée par une rame
Come si les étoiles très loin à ses fonds se pulseraient
[OVERLINE]Comme si les étoiles très loin à ses fonds se pulseraient[/OVERLINE]
Et dans une brume d’une tristesse légère ils se noieraient
[OVERLINE]Comme une mer étendant les mains sur lui montant le soir[/OVERLINE]
S’y trouve le chaud d’hiver et en automne un frisson y se fait voir
Aussi le décès, la naissance, le noir et la lumière
D’alors se réveille dans toute mon âme une tendance aux pleurs
Et étreignant le ciel, se réveille aussi une extase farouche
Come celle d’un enfant la peur de lune de lui s'approche
[OVERLINE]Comme celle d’un enfant la peur de lune de lui s'approche[/OVERLINE]
Come si les nuées sont bues par les arcs des nuages
[OVERLINE]Comme si les nuées sont bues par les arcs des nuages[/OVERLINE]
Et goutte par goutte dans la pluie disparaissent son visage
Les enfants rient dans les vignes, dans ses nits
[OVERLINE]Les enfants rient dans les vignes, dans ses nids[/OVERLINE]
El le silence des oiseaux sur les arbres se déclare fini
Où commence le chant de la pluie
Pluie…
Pluie…
Pluie…
Le soir bâilla et les nuées sont encore
Le soir bâilla et les nuées étaient encore
Ses larmes lourdes se versent fort
[OVERLINE]Comme[/OVERLINE] un enfant délire avant dormir
Qu’il y a un an quand il a se réveillé, sa mère
Qu’il y a un an quand il s’est réveillé, sa mère
N’était pas là et quand sur la question il insista
Ils lui dirent : « après demain elle reviendra »
Il faut qu’elle soit là…
Même si les compagnons se dirent en murmures
Qu’elle dorme sur le coté de la dune, pour elle sépulture
Nourrie du sable et son boire est la pluie
[OVERLINE]Comme [/OVERLINE]s’il est un triste pêcheur tirant ses filets
et damner l’eau et le destin, et c’est ça ce qu’il fait
En versant le chant où la lune s’enfuie
Pluie…
Pluie…
Pluie…
Connaissez-vous fille quelle tristesse fait-elle la pluie ?
Comment se plaignent les canaux quand elle tombe en bruit?
Et comment le seul en se sent égaré ?
Sans cesse [OVERLINE]comme[/OVERLINE] le sang versé, [OVERLINE]comme[/OVERLINE] des affamés ?
Comme le grain [OVERLINE]comme[/OVERLINE] des enfants [OVERLINE]comme[/OVERLINE] des morts..
C’est la pluie
Et tes yeux m’en prennent en tour
Et à travers les flots du golfe les tonnerres couvrent
Les côtes d’Irak
D’étoiles et de coquillage
[OVERLINE]Comme[/OVERLINE] s’ils se prêteraient à l’éclairage
Puis la nuit lui couvre d’un sanglant visage
Je crie au golfe : « Ô golfe,
donateur des perles, des coquillages [OVERLINE]comme [/OVERLINE]de mal »
Me réponde alors l’écho d’un son plaignant [OVERLINE]comme[/OVERLINE] il a l’air:
« Ô golfe, donateur des perles, des coquillages [OVERLINE]comme [/OVERLINE]de mal »
J’entends presque l’Irak chargeant les tonnerres
Et dans les plaines et dans les monts il préserve les éclaires
Et ayant son sceau dépucelé par les hommes
De Tamud, le vent ne laisse
Vivant à leur vallée aucune trace
J’entends presque le son des palmiers boivent la pluie
Et les villages gémissent, et les immigrants pour ses vies,
Par les rames et par les avirons, combattent
Les orages du golfe et les tonnerres en tant qu’ils chantent
Pluie…
Pluie…
Pluie…
En Irak on trouve de la faim
Et quand on fait la moisson on disperse le grain
Pour rassasier les corbeaux et les sauterelles
Et la pierre et la Shwan broyées sont-elles
Par un moulin qui tourne dans les champs et des gens autour de lui
Pluie…
Pluie…
Pluie…
Au départ combien des larmes avons- nous versé à sa nuit
Et puis nous avons les justifié -de peur de blâme- par la pluie
Pluie…
Pluie…
Depuis que nous étions des petits, le ciel était
Toujours en hiver, des nuées bien rempli
Et alors d’il tombe la pluie
Et alors qu’il tombe la pluie
Et chaque année à la verdure de la terre la faim nous suit
Il n’y a aucune année qu’elle nous avait fui
Pluie…
Pluie…
Pluie…
toute goutte des gouttes de la pluie
Des fétus des fleurs, jaune soit elle ou rougie
Chaque larme des affamés, des dénudés
Et chaque goutte de sang des esclaves soit versée
Elle est un sourire dans l’attente d’une aube nouvelle qui sourit
Ou un mamelon rougi dans la bouche d’un bébé
Dans le jeune monde de demain qui donne la vie
Pluie…
Pluie…
Pluie…
Par la pluie l’Irak sera en verdure
Je crie au golfe : « Ô golfe,
donateur des perles, des coquillages et de mal »
Me réponde alors l’écho d’un son plaignant il come a l’air:
[OVERLINE]Me réponde alors l’écho d’un son plaignant, comme a l’air[/OVERLINE]:
« Ô golfe, donateur des perles, des coquillages et de mal »
Et le golfe alors de ses dons si trop disperse
Sur le sable, l’écume de mer et de coquillages
Et le restant des os d’un malheureux noyé
Des immigrants, buvant du mal il y resté
[OVERLINE]Des immigrants, buvant du mal y est resté[/OVERLINE]
De ténèbres du golfe et de bas-fond
Et dans l’Irak boivent du nectar mille serpents
D’une fleur de l’Euphrate trouve son rosée
L’écho, je l’entends
Du golfe vient sa voix qui dit…
Pluie…
Pluie…
Pluie…
toute goutte des gouttes de la pluie
Des fétus des fleurs, jaune soit elle ou rougie
Chaque larme des affamés, des dénudés
Et chaque goutte de sang des esclaves soit versée
Elle est un sourire dans l’attente d’une aube nouvelle qui sourit
Ou un mamelon rougi dans la bouche d’un bébé
Dans le jeune monde de demain qui donne la vie
Et encore tombe-elle, la pluie
Pluie…
Pluie…
Pluie
Cher confrère Mohammed Sayf
Je vous adresse mes meilleures félicitations et mes encouragements pour votre choix ravissant du poème traduit pour le grand poète arabe Assayeb ainsi que pour le travail effectué.
Cependant, je ne me prive pas de vous adresser quelques propositions pour rectifier les constructions relevées ainsi qu’une remarque qui m’a attiré l’attention
C’est le respect de la conjugaison des verbes
J’ai remarqué que vous employez en plus du passé simple et l’imparfait le présent. Je ne sais pas si j’ai raison mais je crois que c’est inconscient de votre part
Dans tous les cas merci pour votre travail qui mérite tous les encouragement.
Mme Salwa Régui
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