المشاركة الأصلية كتبت بواسطة بنعيسى المسعودي
Dites-leur chère madame
Que les lions d'autrefois
Qui semaient par le sabre l'effroi
Sont devenus hélas infâmes
Quand ils ont dévié de leur voie
En abdandonnant leur foi
Les pleurs, ni les plaintes
Ne les emeuvent
Car seul l'argent les motive
Et nous le peuple
On vomit notre colère
Durant quelques heures
Pour condamner ces massacres
Et le lendemain on vit la routine
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Je vous félicite pour ce beau poème dont se dégagent une certaine amertume, une colère et une révolte d'une situation fort désolante
Certes c'est dur de répondre à nos enfants,comment leur expliquer notre incapacité à réagir, à secourir cet enfant victime du joug de l'envahisseur et victime de notre passivité
Encore une fois, merci d'avoir partagé ce poème
استاذي الرائع بنعيسى المسعودي
أسعدني جدا مرورك على قصيدتي...فألف ألف شكر على قلمك الراقي
يا سيدي لقد حذفت لي قصيدة هذا اليوم من المنتدى الفرنسي الذي يشرف عليه السيد ادوارد فرنسيس
هذه القصيدة أضعها بين يديك
Enfant de Palestine
Oserais-je te regarder en face
Sans avoir honte de ma génération, de ma race
Oserais-je t’affronter
Enfant enfermé, déprimé ?
Oserais-je te demander pardon
Pour ces massacres et ces invasions ?
Pour ton enfance ratée ?
Oserais-je t’implorer pitié
Moi la misérable passivité…
Qui ne fait que regarder l’actualité
Et au pire écrire
Pleurer et souffrir
Te voir mourir
Impuissante…sans intervenir
Dans mon coin lointain
Comme tout lâche et vaurien
Tu aurais dû être souverain
Dans ton palais, suzerain…
Et non malheureux, rejeté
Revendiquant de dérisoires libertés !
Vivre, exister
Au lieu d’exhorter, de résister !
D’essuyer les revers…
De vivre de travers…
Devant un monde insouciant
Face à tes cris et gémissements !
Tu aurais dû être sultan
Savourant le suc florissant
De ta terre sacrée
Rassemblant tes amusettes et tes poupées
De ton innocence jouir
Et maman dans ses bras te chérir
Enfant accablé, enfant saccagé…
Périr à cinq ans…assiégé !
Devant toute l’humanité
Que de honte ! Que de viles malignités!
Oserais-je te demander pardon
Moi qui t’ai abandonné
A ton sort, à ta destinée
Entre les fétides, les empestés
Oserais-je te demander pardon
Alors que je t’ai cédé
De ma propre volonté
Aux pires des démons!
Non pardon
Aux pires des cochons !
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