Bruissement vociférant


Sabrine Assabbagh

Traduction : Jamel Jlassi / Tunisie




En louant Dieu, il s’assoit à l’ombre de notre arbre patient durant toute sa vie.
Il a bondit très haut… je le regarde, par les yeux de mon silence, il a tiré une branche, elle a aussitôt pleuré des larmes de feuilles tombées sur les joues de sa terre.
Seul, et lointain, il s’assoit. Tenant une branche forte divisée en deus parties à son bout…
Je le suivais sans parole, il prend un pneu vide, et déchire sa chambre à air …
Il se lève, je n’ai pas pu suivre ce qu(il fait, je le vois, se penchant puis se levant, en ramassant quelque chose sans rien comprendre.
Il s’approche de moi, j’ai constaté que l’estomac de sa poche est pleine d’une nourriture cachée.
- maman… maman, je vais au souk voir mes amis
- d’accord, mais ne rentre pas tard
- bien sur…
je vais vers l’arbre je le trouve triste, je l’ai consolé en disant : « pardonne le il est encor enfant, il ne savait pas ce qu’il faisait, c’est très douloureux de voir une partie de soi mourir .
j’ai eu peur de son silence, comme si son bruissement est mort. J’ai senti qu’il veut dire quelque chose d’étrange.
Un bruit énorme qui nous ai familier frappe les portes de oreille, mais ce jour là il a brisé les portes de mon cœur et a lancé des feux.
L’enfant court vers moi, et un masque de peur couvre son visage, je cours derrière lui inconsciente poussée par le feu intérieur, si fort que je bondit en courant par sa chaleur .. !
J’ai retourné vers l’arbre avec sa partie perdue maculée de sang, en pleurant ma partie perdue…