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الموضوع: غربة الحضور

  1. #1
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    26/07/2008
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    0

    افتراضي غربة الحضور

    L'exil/ L'éloignement de l'apparition

    By:Moaen shalabia


    1)


    Dans chaque coin
    De toutes les villes du monde
    Je vois son visage dans la foule
    Il y a des femmes qui deviennent plus exquises
    Dans la foule.


    2)


    Deux amoureux
    Dans leurs pyjamas attendant
    La phase/ l'état de délivrance/ salut
    Dont l'astre avait disparu.


    3)



    Chaque fois que je te vois pieds nus/ déchaussée
    J'hurlai de mon plus haut silence:
    Arrête toi bon temps!
    Que tu es belle!


    4)


    Je suis poète
    J'ai traversé les mètres poétiques/ les mers de la poésie
    Sans me mouiller
    Cependant…
    Quand j'ai regardé dans tes yeux Ô ma chérie
    Mon corps s'est transformé en une nuée


    5)


    La chambre est vide sauf de deux corps
    Et d'un âtre/ brasier de désir
    L'un des deux corps s'est éteint
    Et l'autre attend son tour.

    6

    Toute femme
    Que mon feu avait effleurée
    Souhaite retourner une seconde fois
    Dans mes bras
    Mais…
    Mais avec ses ombres fuyant.

    7)



    Une fois dénudée, sur les rives de mon cœur
    Les marées avaient balbutié dans mes fonds
    Et j'avais récupéré la splendeur
    Du savoir.



    8)


    Le marbre de tes yeux est une lune
    Et ton corps
    Est une mémoire du feu
    Et alors pourquoi
    Les sensations de la mer s'étaient-elles dénudées
    Sous les pluies?


    9)


    Ma bien-aimée...
    Je t'aime dans cet espace
    N'ayant point de place pour le plaisir...
    Je t'aime sur une terre
    Où les chevaux tombent
    Sur les chevaux.



    10)


    Revenant à la géographie de mon âme
    Fourni/ pourvu
    De tout ce que j'ai pu préserver
    Des espaces de la mémoire
    C'est pourquoi…
    Je vais vous réciter ce qui s'est facilité
    De la surate
    De la fin/ de l'achèvement.


    11)


    Pas de poème
    Que les vents glacés de mon cœur auraient pu gratter/ carder
    Tant que j'ai un tombeau que je suspendrai
    Sur
    Notre absente
    Clef.

    Moaen shalabia
    Poète de la Palestine occupée










    L'expatriation des aspirations dénudées

    هجرة الأشواق العارية


    by:moaen shalabia

    Il continue à mourir
    Lui,
    Qui était l'invité de la pluie
    Peignant pardessus le vent ce que ses mains avaient perdu,
    Les confins de son désir,
    Le chaos des ses sens
    Et le rêve de l'étendue.

    Il ne reste plus rien du parfum du vent
    Il ne reste plus rien
    De ce dont les miroirs ont envie
    Pour qu'ils fassent chuter mon ombre au-dessus de moi
    Le silence suivi de tumulte du corps
    L'hiver de l'âme
    Et le lever de la rosée.

    Voué à la séparation, il s'était éclipsé
    Allant loin dans l'amour
    La dialectique de l'autodestruction
    Le séduit ainsi que
    L'esthétique de son ironie de la vie
    La joie de celui qui s'appuie sur ses ruines
    Et les murmures de l'écho.

    Il est retourné la voir
    Elle, l'habitée des douleurs, d'épuisement
    Et du l'agonie des couleurs toutes chargées
    De lueur de l'obscurité et des flammes de la féminité
    Jusqu'à ce que son absence savoureuse devient pénétrante
    Dans l'amour submergeant la sérénité de l'anéantissement du trépas.

    Il est devenu enseveli des questions
    Fidèle aux lieux
    Défenseur de la fragilité du possible
    Dans le souffle des ponts
    Depuis que la révélation l'a abandonné
    Et ce qui est resté est vain.

    Il persiste à la rechercher
    Dans la carte de son vagabondage dans ses fonds
    Avec tout ce qui est accroché à son cœur
    De la poussière de l'errance
    De la désertification et de l'égarement
    Il se peut qu'elle le fasse pénétrer dans le lit de l'émergence des visions
    Et qu'elle compte ses côtes
    Il a le vent tout entier
    Et les positions du droit chemin sont pour elle.
    Il ne reste plus dans le coeur un espace suffisant pour l'hymne
    Et tu es dans l'éveil de la perte
    Pas de désert pour le souvenir
    Ni d'élégie/ de requiem s'élevant
    Sur la surface de la vigueur.
    Il est le distrait éternel
    Des décombres de l'océan, il surgit
    Et elle est l'exquise
    La toute fraîche
    Et la princesse
    Des demeures du rêve, elle atterrit
    Du lointain, elle me parvient
    Pour que l'âme s'apaise
    Sur le corps des chrysanthèmes/ marguerites.

    Il n'est plus le même
    Le train de la vie luit jusqu'à la pleine obscurité
    Et les papillons du cœur
    Emportent la galerie des souvenirs
    La migration des aspirations
    Joachim/ Joahim reconnaît les traits de l'éternel larmoyant/ ruisselant
    Et l'inconnu, et l'incertitude sont mes ailes
    Elles atterrissent sur le toit du vent
    Pour chaque nom sa rentrée
    En pleine étendue
    Et pour tout retentissement son écho
    Tel qu'un aperçu de violet.

    Il n'est plus lui
    Elle n'est plus la même
    Et je ne suis plus moi-même
    Et l'autre n'est point moi
    Et la position n'est qu'un espace cosmique du désireux
    Une station d'attente
    Dans la blanche éternité
    Là-bas où tout le monde est l'unique
    Et le solitaire est tout le monde
    Des sacrifices/ immolations
    Dans l'apogée/ le comble de l'oubli.

    Sur le bord de la méditation/ contemplation
    Et à la présence de la vision perçante et de l'absence
    Un sentiment difficile à discerner m'envahit
    Et son délicieux parfum me visite lors de ma solitude
    Sa fière féminité
    Et le premier sanglot de lamentation
    Sa secrète présence soudaine
    Le frissonnement de l'éblouissement
    Dans le chapelet/ les invocations de la privation et de dénuement.

    Et je lui demande:
    Pourquoi les jacinthes fleurissent-elles de nouveau dans mes veines/ membres?
    _ Pour que le vent les humecte mon amour!
    _ Silence silence, ma chérie
    Il ne faut que personne ne nous entende
    A quel point tu ressembles à l'eau!
    Comme tu ressembles au vent
    Dans son état d'éperdument amoureux.

    Hurlant des désirs
    Le poème l'arrache d'un brasier de son coeur
    Ce n'est pas pour rien
    Il se peut
    Que ce soit pour interpréter ce qui est en elle
    D'une obsession qui la désire
    Pour qu'elle lise ce que révèle la mer:
    Rien ne nous ressemble /
    Et celle-ci est la pente/ la chute de la parole
    Elle embrase les averses des flammes
    Pour que nous écrivions de près
    Ce que le ciel envoie des signes
    Qui s'étaient dénudés au dessus d'un isolement mortel.

    Egaré, est notre rêve
    Comme s'il est un être d'encre
    Nous n'avons pas été un symbole pour que les fenêtres nous prennent
    Sur le bord des questions
    Et nous n'étions pas non plus une réalité émergente
    Sur la graine du coeur
    Quand l'ombre a été déçu et la chaleur brûlante était partie:
    Cependant, madame la douleur,
    Notre matinée est mystérieuse
    Lors du moment de la divulgation éphémère.

    Résident dans des galaxies de la nudité
    Puisant de l'écho de l'embrasement
    Promis aux pertes suspendues
    Sur les murs de l'absence
    La recherche de ce qu'ils dissimulent l'a dispersé
    Quand le soleil ôte sa robe nocturne
    Et l'horizon se penche sur eux et il les sympathise... Nous échouons:
    Nous sommes le miel du premier désir
    Nous sommes la bruine de la lumière
    Le sanglot de la soie froissée
    Le bon accueil des opposés
    L'automne de la confession
    Dans une nuit déterminante/ cruciale/ péremptoire.

    Tel qu'une fontaine jaillissante/ débordante,
    A côté de l'âtre des nostalgies,
    Il explore ses sublimités
    La chaleur déverse sur les entrées de mon cœur
    L'amie des questions
    Déclare le brasier de la perdition/ l'affliction
    Il s'arrête défiant l'affliction de son existence
    Se promenant à l'intérieur de ses décombres
    Lors du temps de la mort futile et insensée
    Il porte le froid glacé de la souffrance/ endurance
    La douleur des obstacles/ barricades
    Et des murs isolateurs.

    Sa généreuse compassion poursuit
    La défaillance de sa distraction
    Portant le mur de stupéfaction et des échecs
    Lors du moment de la commémoration de ses rêves
    Un féroce état soufi
    Le regagne
    Et il couvre les lamentations de repliement et de l'abandon
    Et la fragilité du possible/ concevable
    Il répand/ déverse son âme et s'en va
    Dans un bassin de lumière inclinée.

    J'en ai marre de l'air marin
    Et du désert
    Les rides/ fissures de temps
    Les fragrances des citronniers s'illuminent
    Et la clôture de la maison est tendue
    Sur l'osier de l'exil
    Des jonquilles languissantes se déversent/ se répandent
    De la corde du soir
    Une chute d'insomnie se couvre
    De fantaisie
    Un visage s'adossant sur des étoiles
    Sur les branches du ciel
    Un papillon dans le cœur troquant la nuit contre une aube assoupissante
    Un ombre enfouissant son ombre délaissé
    Et s'abritant dans les fonds d'une migrante/ éloignée.












    Quand j'avais ôté/ supprimé mon corps

    حين خلعتُ جسدي ؟!
    By: moaen shalabia



    Ensorcelé par la limpidité de l'inspiration, le visionnaire m'a dit :
    Ne dévie/ écarte pas ton visage de l'amour terreux
    Tant que l'amour terreux allait t'exhausser jusqu'au divin lui-même.

    Un hiver de l'hiver automnal
    La couverture de la solitude organise le chaos de l'appel
    Et les ténèbres de l'univers s'inclinent pour la mer
    Quand le soir t'assaille
    Si cet excès de tristesse fond dans mes fonds
    Pour ma mémoire, les cieux se seraient rassemblés!
    Ô l'étrange d'écume! A toi de quitter mon sang
    Pour que nous puissions toucher à notre plaie et aspirer dans l'espace.

    J'ai dit:
    Pour guérir des souvenirs/ la mémoire
    La surface de la terre resterait vouée pour l'horizon
    Qui m'embrase dans un désir sans nulle fin
    Et pour l'éblouissement égaré dans ses débris
    L'apparence de la triste rivière
    Il cherche une femme que ma nostalgie avait couverte d'ambiguïté
    Pour qu'elle raccommode/ ravaude le roucoulement des colombes
    Et elle décrit le charbon de la parole lors d'un moment prohibitif.

    Ma porte continuera à être annexée aux espaces ruinés
    Sur les bords des souffrances,
    Dans le café de ma dépression
    Loin dans mes défaillances
    Et les pas d'une femme volant mon cœur accroché
    Pardessus l'arrêt de l'étonnement
    Et alors, emporte-moi Ô mon âme comme les pensées t'ont emportée
    A la source de la lumière telle qu'un délire hérétique.
    L'esprit reprouve après que le flot l'a illuminé
    Et qu'il m'a brûlé
    Je n'ai pas encore supprimé mon corps
    Par ici ou bien là-bas, il y a une étoile égarée/ errante qui m'attend
    Elle attarde/ arrête le temps dans ma sphère
    Elle partage mon chagrin
    Et couvre la solitude de ma nuit
    Puis elle s'en va vers les saisons et leurs malédictions scandaleuses.

    Tu demeures maintenant solitaire dans ton angoisse
    L'éclair de la parole te pourchasse
    Ainsi que ce que le vent porte des désirs
    Tu vois le détour des détours,
    Les rivières chantent
    Elles suintent
    Et les ombres déversent les ombres d'une femme t'enlaçant
    Une femme qui chaque fois te rencontre,
    Elle fuit tous les regards

    La lampe de la nuit ouvre une fenêtre pour la solitude
    Qui s'égare dans la perte
    Dénudée, la gustation des nuances te quitte
    Depuis que le guide a disparu/ s'est éclipsé
    Tu palpes les traits de ton visage bourré des secrets
    Et le chaos de tes pensées qui s'émane
    Tel que l'odeur des nuées
    Et tu te demandes:
    De quelle allégorie/ détroit/ passage l'amour éternel ressuscite-t-il
    Et d’où est ce qu'il surgit
    Pour déverser dans les fonds papillons et lampadaires
    Cependant l'amoureux s'évanouie/ fond dans le miroir de son image
    Puis il s'envole dans la blancheur.

    Sur le parcours de la fumée
    S'écroule le mur de ta propagation temporelle
    Tu te heurtes avec la ronce de ton éblouissement dans la direction de l'écho
    Et le désir t'enflamme dans des terres désirantes de l'eau
    Ô mes ombres marchant, vainement, sur l'eau!
    Le temps imprévu/ extraordinaire t'atteint/ t'attrape.

    Le dernier adieu te séquestre
    Et ta promesse se détourne et tu cries:
    Ô le sacrifice du rêve
    Ô l'essence/ la sève des souhaits chroniques/ permanents
    Ô la patrie des élégies
    Ô la saveur de l'automne et le sens des inconnus
    Cependant les cris se perdent dans le néant.

    Soumis à l'effondrement
    Déchaussé tel qu'un rêve
    L'attachement m'humecte dans l'entremêlement des temps
    Mes pas obéissent à la nébuleuse obscure
    Elle ronge l'espoir dans le secret de l'anéantissement
    Elle trace/ dessine les transformations de l'invisible
    Et sent les vibrations des noyaux

    La nuit se déconcerte
    Le mal d'amour halète en moi
    Et le lumignon de ma mémoire s'éveille
    Il me guette
    Tel que des braises flottant dans la présence des météores/ aérolites

    Les rêves m'épient, et m'embrasent
    Ils remplissent les trous de mémoire
    Mais les chansons
    Me jettent au fond des nuits immémoriales.

    Peu à peu,
    Mon moi pénètre dans la fragrance de l'amour visionnaire
    Et un rite obscur m'envahit
    Il décore entre ses côtes la saison du retour
    Il est le trépas parcourant les fonds de mon âme
    Et il flotte sur mes sanglots en frissonnant
    Que mon âme m'autorise de pénétrer dans les visions
    Il se peut que les mots puissent griffer une intuition de la douce douleur.

    Comme l'orgueil du militant sur les bords du sel
    Je suspends ma voix sur le dernier écho
    Que dirait mon écho à mon cœur ligoté/ enchaîné:
    Ô les dimensions les plus pâles!
    Comment l'ascension s'accomplit-elle?
    Le vent t'éblouis tel qu'un rêve dans l'esprit des vents
    Et une couleur comme un port de l'ennui
    Ni la rue des aspirations te séduit
    Ni les cris de l'âme ne t'anéantissent
    Et alors pourquoi tous ces gémissements?
    Et dans les manteaux de ton feu minéral
    S'éveillent les tonnerres.

    Pas plus qu'une foule de lumière étant flétrie dans la terre inculte
    Ni Dieu, ni l'être humain qui est moi
    Mais en vertu de moi je vais-je vais m'annihiler dans mon anéantissement
    Et la similarité du visionnaire suspicieux n'est qu'absence
    Qui pourrait ressurgir…
    Il l'a dit puis il a disparu quand il a mis la contemplation dans ses mains
    Tout en essayant de survoler.

    Il reste encore dans mes jours un espace pour l'imagination
    Au moment où je me rends compte de/ perçois ce qui a disparu de ma vie
    Pour l'apparition l'ardeur de l'amour retardé
    Angoissant les sens hantés
    Les sens bondissent pour s'embraser de leur feu
    Et les aspirations s'entassent
    Mon embrasement les allume
    Chaque fois que je m'en vais loin dans les passions de l'absence

    Rien ne peut défaire ta demeure
    Hormis la lumière de cette vérité pénétrante du brouillard
    Depuis le retour du guide du chemin de la rédemption/ délivrance
    Et alors quel est le chemin de la rédemption?
    Dans l'entremêlement des hantises/ pensées inspirant les souvenirs
    Et alors continue ta mort aqueuse
    Jusqu'au dernier moment de la nuit
    Tel qu'une étoile éteinte fuyante des vagues des flammes.

    Un parfum de moins que les ponts de la mémoire font charger
    La monotonie d'une odeur souffle,
    Elle suscite une farouche euphorie exaltée
    Chaque danse excite la jouissance de luminosité dans cet endroit
    Chaque détection de la quintessence des choses est synonyme du temps
    Cependant les lieux s'enfuient tels qu'une vision
    Et le temps s'abat.

    Tel que l'amour du soufi de la beauté absolue
    Je me suis vidé de ma nature humaine
    La crainte de la précision me mène vers le départ/ l'abstention
    Un immense décèlement/ une immense vision me inspire/ m'impose son obscurité
    Les nouveaux signes de l'abandon pointent de l'esprit glorifiant
    L'apparition abonde, les cœurs s'unissent sous l'influence de la réminiscence
    Et le frissonnement de perplexe/ l'angoissé
    Tu te ressens annihilé dans l'assoupissement de l'adoration. Et ton délire survient:
    Le présent absent tu étais, Ô l'ensemble de mon moi, et l'ensemble de l'ensemble dans l'ensemble...
    J'avais dit: qui peux-tu être?
    Il avait dit: Je ne suis que toi...
    Et c'était la conquête et le dévoilé s'était révélé!
    - J'avais contemplé mon âme pour couvrir la fermeture avec l'interprétation
    Et j'avais dit: Je suis toi!
    Et il avait rétorqué: Mais qu'est ce que j'entends?
    Et j'avais répondu: Mes salutations pour toi... Pour toi mon grand salut
    Et il avait dit: Ô mon Dieu! Tu n'es que moi et je ne suis que toi, comment l'imam serait-il mis à l'épreuve?
    Et j'avais dit: Je suis le commencement, l'histoire et son achèvement.

    Comme la fuite de l'azur de l'éloignement des couleurs
    J'ai obtenu la faveur de l'observation.
    Il se peut que, par ici, tu sois devant moi maintenant
    Mais ce qui est certain c'est que je suis là-bas!
    Et alors embrase-moi maintenant dans l'amour
    Les fils de la gratitude dans le royaume
    Eloigne les déchéances de douloureuse langueurs.

    Eh le bien-aimé
    Prends les significations légèrement ou bien à la dérobée
    Pour que je prolonge ma recherche dans la langue/ parole de la rosée
    Et toi l'étranger
    Prends les exils quand ils s'éveillent tous
    Jusqu'à ce que je fasse mes adieux à ce qui est apparent de moi
    Et ce qui est invisible
    Puis je m'élève vers l'étendu.




    كرجعِ الصَّدى!

    كَما يطاردُ الصيفُ الفَراشاتِ
    يستدرجُني الضوءُ نحوَ الغامضِ العبثيِّ
    يتكأُ الأَزرقُ الكونيُّ عليَّ
    كلسعةِ نارٍ أَو حَنان
    وخزٌ شفيفٌ يندسُّ مِن تحتِ الكَلام
    ينثُرُني فوقَ عتباتِ الرُّكام
    مذاقٌ باهتٌ ينبجسُ شحيحاً حدَّ الدَّهشِ
    يُعسعسُ غُربتي بالنِّسيان.

    وَليْ موعدٌ مَعَ النِّسيانِ
    كلهفةِ ليلةِ حُبٍّ مؤجلَة
    شلالاتُ شوقٍ تجرُفُني نحوَ الأقاصِي الممكنَة
    شهوةُ الأصلِ تَنْزَعُ الحُجُبَ عَن وجهِهَا
    تهاويلُ كشفٍ تَكْشُطُ مَرايا السُّؤالِ
    مطرٌ غامرٌ ينسلُّ فيْ الأفقِ الرَّديدِ
    يشقُّ المكانَ
    ويحشُرُ الخطَى فيْ عَبَقِِ الأَزمنَة.

    مثقلَ الخطَى، وصلتُ معبرَ الخيباتِ
    - لا حُلْمَ يَكفيني لأَدنُو خُطوتينِ-
    مواجيدُ ومضٍ تَطلَعُ من نارِ القُدامَى
    تترصَّدُ حواسِي القاحِلَة
    تتراءَى هزائميَ الأخيرَة
    تتواترُ كأَرضٍ منقوعةٍ بالعَندمِ
    في برهةِ الوقتِ الماحِلَة.

    مواقيتُ جَرْسٍ تنحسرُ شطرَ النِّهادِ
    غيابٌ كثيفٌ يخيِّمُ فوقَ التُحُوت
    لوحُ الكتابةِ يأْخذُ لونَ ذاكرَتي الخفيضَة
    كأَني أُهبةُ الموتِ الخَفوُت
    يَطمُسُ خِفْيَةَ الإيماءِ فيْ غورِ الجَّواب
    رائحةُ اليباسِ تجرجرُني خلفَ الضَّبابِ الشَّتيت
    خرابٌ جميلٌ يوقظُ الحيرانَ
    وحلمٌ عارضٌ يُبَشِّرُ بالقيامةِ
    يصلُ حدَّ الإحتقَان.

    لاْ أَجملَ منْها كانتْ لمحةُ الإحْتقان..
    كرجعِ الصَّدَى البحريِّ
    يتصاعدُ فوقَ السُكونِ
    كإلهَةٍ إغريقيةٍ تتخطَّرُ بليلِهَا الأُنثويِّ
    كمدينةٍ شامخةٍ علَى حافةِ البكاءِ
    لكنَّ منحدراتِ الغَيْبَةِ
    طمَّتها فيْ ثنايَا الذَّاكرة.

    محمَّلاً بالذَّاكرةِ، ممتلئاً بالنِّسيانِ
    ضيَّقتُ هاويَتي لأَعبرَ هُوَّّةَ الأَضدادِ
    خيطُ ضوءٍ كاشحٍ يَعُجُّّ فِي الثُّنائياتِ
    نشيدُ المرايَا ينبثقُ أَمامِي صاغراً
    والقلبُ يطفحُ بعاطفةٍ غريبَةٍ
    يُغلقُ شُباكَ الحنينِ
    يُسْدِنُ السِّتارَ علَى شُرفَةِ الفلكِ البعيدِ..
    ويمضِي.

    كأَنما أَمضي إليَّ
    كأَنما تمضِي إليكِ
    ولأَننا مَا زِلنا نمضِي
    لمْ يبقَ ليْ شيءٌ لأَفْقِدَه هُنا
    ولاْ شيءَ فيكِ سِوى
    مقايضةِ الحقيقةِ بينَ وجهِكِ والقِناع
    لاْ شيءَ فينَا
    غيرَ مصيرِنا المسروقِ فيْ هذَا الضَّياعِ
    لكنَّنا أُخيولةُ الوجعِ المرابطِ وَسَطَ الخاصِرَة
    لنَا الدُنيا هُنا..
    ولنَا هناكَ الآخرَة.


    لا تبكي لأجلي فلسطين

    معين شلبية
    هيَّأْتُ فوقَ الرِّيحِ مَغناتي السَّبِيَّة
    عَنِ الأَرضِ الَّتي فرَّت مِن يديَّ
    عندمَا هزَّ النَّخيلُ نخيلَهُ
    وعندمَا نَزَّ المكانُ عَلى حُطامي.

    هيَ حالةٌ للرِّيحِ
    تَنْثُرُ جرحهَا الفضِّيَّ
    لتُضفي علَى وسْمِ القبائلِ
    مَا تقدَّمَ مِن كلامِي.

    هيَ بَهْرةُ النَّفسِ الشَّهيَة
    تُطلُّ خلفَ إثارةِ الكلماتِ
    كيْ تَعلو مياهَ الرُّوحِ
    وما تأخَّرَ مِن زَماني.

    حطُّوا عَلى نُسْغِ التَّمني صوتَهُم
    وتلحَّفوا وجعِي الجهوريَّ
    فِي غابةِ النَّايات
    جاءُوا خلفَ أشلاءِ النُّبوءات الأبيَّة
    يحملونَ معاولَ الضَّعفِ الإلهيِّ
    وَما قَالوا خطاباً عَن سِرْبِيِّةِ العبثِ المبطِّنِ
    وعَن نمطيَّةِ الحقلِ البدائِي.

    هيَ صرخةُ للتِّيهِ
    فيْ محرابِ صحرائِي الَّتي
    مَا فارقَت يوماً حصانَ الرُّوحِ
    فيْ هَذا الجليلِ الرَّطبِ
    ومَا تململَ مِنْ رُكامِي.

    لاْ ريحَ تحملُني إليكِ
    كيْ نتقاسمَ الغيبَ الَّذي
    سيوزِّعُ الذِّكرى عليكِ.

    لاْ.. لمْ نفترقْ منذُ افترقنَا
    قربَ منعطفِ الغِياب
    لاْ... لمْ نلتقِ
    والعناقُ هوَ العِناق.

    كيفَ ليْ أنْ أَجمعَ الزَّبدَ المبعثَرَ
    علَى ملكوتِ مرفئِهَا
    وَهذا الليلُ ليلَك؟!
    كيفَ ليْ، وأَنا أَراكِ تعانقينَ
    سنابلَ الوجعِ المسيَّجِ ، علَى خصرِ عاصفةٍ
    عافَت مهبَّ الكرملِ الغافِي
    علَى كتفِ النَّشيدِ ومَا تأَلَّقَ فِي سَناكِ!
    كيفَ ليْ،
    وأَنا الجليليُّ الَّذي حطَّ مُقيماً هَا هُنا
    علَى موجةٍ هزَّت أَنامِلَها
    لتُلغي نشيجَ الموتِ
    خلفَ شباكِ التذاكِر.

    علَى قلقٍ ،علَى قلقٍ
    خذْ مَا شئتَ مِن دواعِي الصَّدرِ
    والأَرزاءِ والحُبِّ القَديم
    خذْ مَا شئتَ
    فَهذا الطَّقسُ ماكِر.

    خلفَ شباكِ التَّذاكِر
    يحملُ البحرُ جوازَ الغيمِ للشَّظايا الفاتِنات
    نسيجاً رمادياً
    فيْ تردُّدِ الشَّبقِ المؤجَّجِ بالعَودِ والتِّرحال .

    للشَّظايا خارطةُ الزَّمانِ
    وخارطةُ المكانِ فيْ إناءِ الزَّهْو .
    الشَّظايا هبوبُ النَّوارسِ خلفَ نافذةِ الخَراب .
    الشَّظايا إتحادُ الجسمِ بالأَنفاس.
    الشَّظايا حلولُ الصَّبوِ باللاهُوت.
    الشَّظايا كُلومٌ تَصرخُ ثم تَغفو.
    الشَّظايا سُكرُنا الصُّوفيُّ
    فِي التحامِ الإنسِ بالقيُّّوم.
    الشَّظايا هجرةُ الأَملاحِ فِي الأَرحام.
    الشَّظايا حُزنُنَا المسفوكُ
    عندَ مِشكاةِ الحواجزِ والحدُود.
    الشَّظايا نائباتُ الدَّهرِ علَى قِلَلِ الجِبال.
    الشظايا زُؤامُ الموتِ للطَّاغُوت.
    الشَّظايا سُمُوُّ الرُّوحِ فِي المَرثاة
    نحوَ الهاجسِ الحلُمِي
    بينَ الشِّعرِ والمَلهاة.

    علَى قلقٍ ،علَى قلقٍ
    سأَطوِي شهقةَ الصَّلصالِ
    وأَبدأُ رِحلتي الصَّفراء
    رويداً رويداً، كأَني وطِأْتُ مِنْ قبلُ هُنا
    علَى هَذا الطَّريقِ مشيتُ
    عانقتُ الحروفَ وضاجعتُ اللغَة
    كأَني " أَنا مَنْ أَهوَى ومَنْ أَهوَى أَنا "
    فَيا عرشِي اتَّكِئ واتَّسِق علَى رَمْسٍ
    بينَ الحقيقةِ والخيَال
    حيثُ منابعُ الايحاءِ والرُّؤْيا
    هناكَ وجودِي فيْ تأَمِّلِ النَّاسُوت
    حينَ تَبكي السَّماءُ علَى دعوةٍ شاردَة
    فيَا نعشِي انتفِض.. فِي العودةِ الخالدَة.



    طاوٍ علَى صفيحٍ مُعْشِبٍ نحوَ مجرَى الدَّائرَة
    أَحملُ مَغناتي الَّتي مَا نازعَت يوماً لعنةَ الذِّكرى
    سجاياهَا، مراياهَا، نوافلهَا، محاكاةَ التَّخطِي
    وروحَ الإحتفالِ فِي المأْسَاة .

    هلْ تُوْرَثُ الأَشواقُ ؟؟
    هَذا سؤالُ البائسينَ / العاشقينَ ولاْ مجازَ لهُ
    وهلْ تُوْرِقُ الأَوطانُ !؟

    ضائعٌ أَنا بينَ الإجابةِ والسُّؤال
    علَى قلقٍ دخلتُ
    وكانَ القلبُ ساهياً
    يَلِجُ الضَّياعُ ويأْتلقُ الصَّدى
    تختلجُ الجوانحُ هَا هُنا وهُناك
    ثُمَّ تَكتملُ البصيرَة
    فالشَّظايا اختتامُ قصيدَتي
    والشَّظايا احتقانُ جوارحِي
    والشَّظايا.. غوادِي فيْ تخيُّلِ الأَشيَاء.

    لاْ أَعرفُ الشُّعراء..
    لكنِي رميتُ قصيدَتِي فِي الرِّيحِ
    فاشتعلَ المناخُ
    وقلَّدتنِي الرِّيحُ خاتمهَا، إنطلقتُ إِلى المدَى
    لاْ أَرضَ تحملُني
    ولاْ أُفقٌ يُقيِّدُني
    كأَنِّي رغمَ مَا فِي الموتِ مِنْ بُعْدٍ
    ومَا فِي البُعْدِ مِنْ مَوْتٍ
    تَقمَّصَني النَّدى فِي راحتيكِ

    كأَنِّي
    الآنَ
    حُرُّ !.



    لكِ الغيابُ سيدتي

    شعر: معين شلبية




    منفياً في غاباتِ البحرِ الوحشيَّة
    مسكوناً بالنَّار
    حيثُ الموسيقَى والليلُ الأَزرق
    تلهثُ فيْ رغبتِكَ الأَسفَار
    يتوهَّجُ فيْ عينيكَ عمودُ الحزنِ
    فتَكتبُ فيْ صمتٍ:
    هجرتنِي آلهةُ الحُبِّ
    بعثرَني منفَاي
    يَا وطنَ الشَّهادةِ
    والسَّماحةِ
    والمِحَن.


    ضيَّعتُ حياتِي
    مَا بينَ طقوسِ المنفَى
    وهجيرِ الكلمَات
    لأَدفنَ صدرِي
    فيْ أَصقاعِ النُّورِ
    وفيْ أَحواضِ النَّفسِ البرِّيَّة
    مَا أَوحشَ هَذي الأَحزانُ!
    قالَت..
    وغاصَت فيْ صفحاتِ الرَّملِ
    كانتْ حافيةً تَعدو
    كانتْ عاريةً تحتَ الأَمطَار.

    محترقاً بالعشقِ الصُّوفيِّ
    مغموراً بالموجِ الطَّالعِ مِنْ عينيهَا
    بالحلمِ الورديِّ المتأَلِّقِ
    فيْ سرِّ البعثِ
    تتفجَّرُ موسيقَى الليلِ
    يتوغلُ فيْ صَوتي وجعُ النَّايات
    فأَرَى مِنْ نافذةِ البحرِ
    مرآة الزمنِ المكسورِ
    وبردَ الطرقاتِ المنسيَّة.
    مَا بينَ خرائبِ هَذا الجسدِ المهجورِ
    ومَا بينَ رحيلِ العمرِ وشِعري
    تتشهَّى فيْ منفاهَا العبثيِّ
    حاناتِ الإبداعِ وصمتِي
    يتأَجَّجُ فيَّ رجعُ الشَّهواتِ
    فأَراهَا خلفَ ستائرِ عالمِنا السِّحرِي
    تَعُبُّ بينَ الموتِ والغيبِ المقدَّس
    فأَهمسُ في عينيهَا :
    لكِ الغيابُ..
    علَى ضفائرِها اتَّكأْتُ
    وغبتُ فِي الرَّحبِ السَّحيق
    لكِ
    الغيابُ
    سيِّدتي
    والغيابُ وطنِــــــي.



    لكِ الغيابُ سيدتي

    شعر: معين شلبية




    منفياً في غاباتِ البحرِ الوحشيَّة
    مسكوناً بالنَّار
    حيثُ الموسيقَى والليلُ الأَزرق
    تلهثُ فيْ رغبتِكَ الأَسفَار
    يتوهَّجُ فيْ عينيكَ عمودُ الحزنِ
    فتَكتبُ فيْ صمتٍ:
    هجرتنِي آلهةُ الحُبِّ
    بعثرَني منفَاي
    يَا وطنَ الشَّهادةِ
    والسَّماحةِ
    والمِحَن.


    ضيَّعتُ حياتِي
    مَا بينَ طقوسِ المنفَى
    وهجيرِ الكلمَات
    لأَدفنَ صدرِي
    فيْ أَصقاعِ النُّورِ
    وفيْ أَحواضِ النَّفسِ البرِّيَّة
    مَا أَوحشَ هَذي الأَحزانُ!
    قالَت..
    وغاصَت فيْ صفحاتِ الرَّملِ
    كانتْ حافيةً تَعدو
    كانتْ عاريةً تحتَ الأَمطَار.

    محترقاً بالعشقِ الصُّوفيِّ
    مغموراً بالموجِ الطَّالعِ مِنْ عينيهَا
    بالحلمِ الورديِّ المتأَلِّقِ
    فيْ سرِّ البعثِ
    تتفجَّرُ موسيقَى الليلِ
    يتوغلُ فيْ صَوتي وجعُ النَّايات
    فأَرَى مِنْ نافذةِ البحرِ
    مرآة الزمنِ المكسورِ
    وبردَ الطرقاتِ المنسيَّة.
    مَا بينَ خرائبِ هَذا الجسدِ المهجورِ
    ومَا بينَ رحيلِ العمرِ وشِعري
    تتشهَّى فيْ منفاهَا العبثيِّ
    حاناتِ الإبداعِ وصمتِي
    يتأَجَّجُ فيَّ رجعُ الشَّهواتِ
    فأَراهَا خلفَ ستائرِ عالمِنا السِّحرِي
    تَعُبُّ بينَ الموتِ والغيبِ المقدَّس
    فأَهمسُ في عينيهَا :
    لكِ الغيابُ..
    علَى ضفائرِها اتَّكأْتُ
    وغبتُ فِي الرَّحبِ السَّحيق
    لكِ
    الغيابُ
    سيِّدتي
    والغيابُ وطنِــــــي.


  2. #2
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    ألف شكر

    قصائد رائعة حقاً

    يا حبذا لو هناك قصائد انجليزية

    دمت بود


  3. #3
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    The departure of the spirit



    By:
    Moaen shalabia




    I saw you painting the dream between the fire and the night,
    And moons above the night,
    And grief behind the spirit,
    And the color of grief likes the twilight.

    I saw you carrying the sea in your eyes expatriate,
    And plates of faith and disbelief,
    I asked the sea if it know its carrier,
    The sea replies waves of tiredness.

    I saw you silent dumping the grief in your lips,
    You don’t ask now about my drown?
    You said: "yes",
    Why the river doesn't flow as we like,
    We don’t want to pass the love like leafs.

    I saw you hugging the thorn,
    And the thorn is wounding,
    Then I said: enough
    The thorn's wounds in the worriedly.

    I saw you behind my grief and in it,
    Can you stand the grief in journeys?
    I'm tiered of grief, I don’t know
    Whether the spirit departure until neck
    Erase the grief.


  4. #4
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    Wave is return



    By:
    Moaen shalabia





    Why I should forgive, friends?
    Does any one of you carry the morning baggage?
    Does there any one who read the catastrophe in my grief,
    And participate in the death of the night the suffer of the darkness,
    And tearing an artery in my times entrails.
    There was a flower which growing in my heart
    There was a tulip which growing in my soul
    My life has gone… I wish it does not.

    A child was growing in my heart,
    She was fidgeting in the womb of sorrow… suffering
    A female was in my soul
    Painting the wings of the sun and the remains of a smile
    But arrows of those who I love
    Were shut, in morning, to my soul and… it hit the target!


    What I should do, friends?
    Does there any one of you carry the worries of our nation,
    Does there any one of you read the books of sea,
    And sip the remains of coal from the bottom of the cup?
    The child says:
    What I should do in order to turn me pregnant!?

    What do I write, strangers?
    Does there any one of you understand what I may write?
    I, might, write all your sins
    And hug, at noon, my torments
    Revolution,
    Revolution,
    Revolution...

    What I should do, lovers?
    Does any one of you know the taste of
    A salty wound on the breasts of the kiss?

    Does any one of you know how the love will be
    On the bridge of return?

    Does any one of you know
    how the soul go On the flank of the tent?

    Does any one of you know
    How the heart be hungry and how the passion suicide…?!

    What I should do, my beloves?
    It is mirage.. mirage

    Continue your watery dreams
    Continue the wife's dream
    Cause tomorrow you will hug these wave

    Wave is return,
    Wave is return,
    Wave is return.


  5. #5
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    The Music of the Body


    poet: Moaen shalabia



    On that night
    Of July
    And the rites of Sufi passion
    On the bed of grief you are passing
    The idea has been cut off
    On the table of discarded love
    And I am a poet from Awghareet
    I lean on my thousand hesitations
    For the retracted body
    In the blaze of winding music
    For the mythical spirit
    For cupbearers
    For the navel dancing on the courtyards of resurrection
    For the two breasts
    For the motionless hunger
    Behind the enmity of passions
    For the two eyes is the sea
    For the two lips
    Where there is the smile
    The superstition of the edge of phases
    For the swimming hip in the expanses of goodness
    For her
    She carries me over the dust of the wooden café
    And she stretches out her hand fleeing the part of the night that is for kisses
    She was cutting it off from me
    Years of travel
    Books, generations, rivers
    Cities, walls, sorrows
    But the promise was!!!

    وشكرا لك د. سوزان


  6. #6
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    أشكرك لتلبية رغبتي

    قصائد جميلة جدا

    دمت بود


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