Cher Mustapha,
Je vois que votre talent n’a d’égal que votre délicatesse, décidément !
Je m’excuse d’avoir tardé à faire le commentaire que j’ai promis, mais vous savez ce que c’est, on est pris dans ce broyeur d’esprit qu’est la vie quotidienne, les responsabilités, le travail…
Et dans ce tumulte, la poésie constitue l'un des rares havres de paix restants, et c'est précisément cette sensation de paix et de sérénité que j'ai retrouvée en lisant votre poème-traduction.
Ce qui m'attire en premier dans un poème, c'est sa musicalité, c'est pour cela que j'ai pris l'habitude de lire la poésie à voix haute ou mi-haute. Ce faisant, j'ai perçu dans votre poème un rythme, je ne sais pas si c'est voulu, un rythme saccadé, qui fait écho au texte, tel un souvenir qui rechigne à sortir des méandres du passé, une lueur timide, celle de l’aube naissante essayant de se défaire de ce qui reste d’obscurité. Et ce rythme a su ébranler le temps d’un instant la monotonie ambiante.
J’ai décidé de ne pas écrire davantage ce soir, vu que Morphée me fait de grands signes et que la fatigue me gagne, veuillez m’en excuser.
Dès que j’aurai un moment de répit, promis je vous livrerai mes remarques en détail, mais je vous demande d’avoir l’amabilité de joindre le texte original pour que tous puissent en profiter.
Encore une fois, je vous félicite.
Aymen
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